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Vendredi 30 mars 2012 à 12:14

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Voilà qui constituerait une explication probable à la recrudescence de l'asthme et des rhinites chez les enfants…

Aujourd’hui en France, quasiment 1 écolier sur 3 est exposé à des niveaux de polluants supérieurs aux valeurs recommandées par l’OMS et l’Anses (agence sanitaire). C’est une étude s’intéressant à la qualité de l'air intérieur, présentée par l’Inserm et menée dans 6 villes françaises (6 000 enfants du primaire), qui nous l’apprend. Forcément, les chercheurs ont noté une relation de cause à effet entre cette exposition et l’augmentation de l'asthme et des rhinites chez les enfants scolarisés. Ils soulignent de fait que les enfants victimes d’allergies semblent être les plus à risque.

Il faut savoir qu’enfants et adultes ne sont pas logés à la même enseigne : les premiers sont plus sensibles que les seconds aux effets de la pollution de l'air intérieur. Celle-ci peut être à l’origine de nombreux problèmes de santé. Or, dans les pays industrialisés, les enfants passent environ 80 % de leur temps à l'intérieur (à l'école principalement).

Particules fines et aldéhydes, à l’origine des maux

Durant toute une année scolaire, les chercheurs ont analysé les concentrations de différents polluants atmosphériques, notamment les particules fines (PM2,5) et le dioxyde d'azote (NO2) (qui proviennent principalement des voitures). Ils se sont également intéressés aux aldéhydes (formaldéhyde, acroléine, acétaldéhyde), en provenance de produits de construction, de décoration (vernis, mousses isolantes, bois stratifié...), d'entretien ou de traitement (insecticides).

Les résultats démontrent ainsi que les rhinites (en particulier les rhino-conjonctivites) sont associées significativement à de forts taux de formaldéhydes dans les classes. En outre, l’augmentation de la fréquence de l'asthme est observée en présence de taux élevés de particules fines, de formaldéhyde et d'acroléine.

 

Lundi 12 mars 2012 à 18:58

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Les Français font toujours globalement confiance aux médicaments. Toutefois, ils sont désormais demandeurs de plus d’informations sur les effets indésirables, nous apprend un sondage publié lundi pour le compte de l’industrie pharmaceutique. La crise du Mediator semble être passée par là…

L’enquête, réalisée du 20 au 24 janvier auprès de 1 000 personnes par l’institut Ipsos, révèle que 84 % des interrogés déclarent avoir globalement confiance dans les médicaments, contre 82 % l’an passé. 76 % déclarent avoir « plutôt confiance » alors que 8 % font « tout à fait confiance ».

Pour Brice Teinturier, directeur général d’Ipsos, « la confiance à l’égard des médicaments reste forte en raison d’une efficacité du médicament perçu personnellement par les Français » ainsi que d’une expérience personnelle agissant comme « pare-feu » vis à vis de la crise Mediator. Pour rappel, le Mediator, médicament antidiabétique largement prescrit comme coupe-faim, aurait fait de 500 à 2 000 morts, avant son retrait du marché français en novembre 2009. Une affaire qui a fait grand bruit et beaucoup inquiété…

Internet, nouvelle source d’information

Les Français recherchent plus d’informations sur les médicaments. Toujours d’après Ipsos, 39 % jugent en effet insuffisante l’information délivrée par leur médecin lors de la prescription. 78 % vont chercher « parfois ou souvent » des informations complémentaires (58 % de celles-ci concernent les effets secondaires et indésirables), d’abord sur les notices des médicaments (59 %) mais désormais de plus en plus sur Internet (53 %). Les pharmaciens n’arrivent qu’ensuite (43 %).

Sur Internet, les patients mènent d’abord leurs recherches sur des sites d’information santé à destination du grand public comme Doctissimo (40 %), puis sur des forums de discussion (18 %) et sur des blogs santé (15 %). Ils ne sont finalement que 10 % à consulter des sites institutionnels officiels.

En outre, Ipsos reconnaît que l’image de l’industrie pharmaceutique demeure « contrastée ». 91 % des interrogés estiment ainsi que les entreprises du médicament « ont pour objectif de faire du profit », 83 % jugent qu’elle « ne font de la recherche que pour les médicaments financièrement rentables » et 80 % estiment qu’elles « sont plus soucieuses de leurs bénéfices que des malades ». Du travail en perspective pour redorer le blason.

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