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Mardi 29 mai 2012 à 16:46

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Une femme sur vingt n’a recours à aucun moyen de contraception aujourd’hui en France. Ce ne sont pourtant pas les moyens qui manquent… 

Une poignée de Françaises sexuellement active (5 % donc) ne prend aucun moyen contraceptif, révèle aujourd’hui le ministère de la Santé. Ces chiffres, relayés par Le Parisien/Aujourd'hui en France, nous apprennent aussi qu’au total, près des trois quarts des femmes âgées entre 20 et 44 ans ont recours à la contraception.

D'après ces mêmes données, plus de sept interruptions volontaires de grossesse (IVG) sur dix (72 % exactement) sont pratiquées sur des femmes prenant un contraceptif. Comment expliquer ce phénomène ? Un mauvais usage du moyen de contraception - qui peut notamment se caractériser par un oubli de pilule voire une rupture de préservatif - serait principalement à l'origine de ces grossesses non désirées.

La pilule, moyen de contraception (de loin) le plus utilisé

La pilule demeure de loin le moyen de contraception le plus utilisé par les Françaises : elles sont 45,4 %, soit presque une sur deux, à avoir opter pour cette solution. Au deuxième rang arrive ensuite le stérilet, avec 17,3 % des Françaises ayant choisi ce moyen de contraception. Le préservatif (7,4 %) complète enfin le podium. A noter que certaines ont recours à la toujours risquée méthode du retrait (2,3 %) tandis que d’autres font le choix de l'abstinence périodique (1,3 %).

Mercredi 9 mai 2012 à 11:51

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En France, d’après une étude de l’Inserm publiée dans la Revue d'Epidémiologie et de Santé Publique, 4 % des hospitalisations résultent d’un mauvais usage de médicaments. Les personnes âgées sont les plus concernés par le phénomène.

Les traitements et médicaments « inappropriés » utilisés par les seniors sont susceptibles de provoquer des risques d'effets indésirables, notamment des chutes ou des hémorragies digestives.

Un octogénaire prend en moyenne cinq molécules différentes par jour. Cette surconsommation a alerté les chercheurs de l'Inserm qui ont souhaité étudier l'usage des médicaments des seniors de 70 ans et plus, habitants de la région PACA. L’enquête se base sur les données de remboursement de l'Assurance maladie. 

Des prescriptions inadaptées

Les chercheurs se sont intéressés aux médicaments pouvant entraîner un risque potentiel pour la santé : psychotropes, anti-inflammatoires non stéroïdiens, anti-vitamines K et antiagrégants plaquettaires.

Et les résultats ne sont pas bons. L'Inserm a ainsi relevé de nombreuses prescriptions inadaptées, comme « l'absence de coprescription d'un protecteur gastrique avec un anti-inflammatoire non stéroïdien » (28 % des ordonnances).

Aussi, les chercheurs ont noté des traitements longue durée par benzodiazépines (21,5 %), afin de lutter contre l’anxiété et la dépression. Problème : ils sont difficiles à éliminer dans l'organisme des personnes âgées et peuvent provoquer des chutes graves chez les seniors.

Bien que ces prescriptions inadaptées augmentent avec l'âge et soient plus élevées chez les femmes et les personnes souffrant d'affection de longue durée, les auteurs insistent sur le fait qu’elles sont de fréquence variable au sein des départements étudiés.

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